Jean-Claude a eu la  chance de barrer
Pen-Duick VI pendant quelques heures

Jean Claude Pallier est installé au bord de l’atlantique, il y puise l’essentiel de son inspiration.
 
C’est un amoureux des ports et des navires.
Ses embarquements réguliers à bord des remorqueurs l'incitent à retranscrire la vie portuaire, le travail des hommes autour des mastodontes des mers.



Pour lui, chaque navire mérite un portrait, de sa naissance dans les superstructures bruyantes des chantiers navals, lors de ses escales, alors trait d’union entre les cultures et les paysages, ou  sous ses plus beaux atours, à la mer, adossé à la vague et aspergé d’embruns.
 


Jean-Claude est aussi promeneur des bords de mers : grande plage balayée par les embruns, reflet d’une pêcherie dans la brume du matin, galop bruyant des chevaux dans les vagues, il se fait alors peintre des sensations, partageant les saveurs de ces instants fugitifs.
 



Un sujet concentre toutes ses émotions, les vieilles cales : leurs pierres polies et rongées, leurs anneaux rouillés marqués par les cordes et les chaines, et leurs pentes douces jouant toutes les transparences avec les flots montants et descendants,  nous invitant à mettre les pieds dans l’eau, ou mieux, à prendre la mer…

 

Quels que soient les motifs abordés, l’alchimie de la lumière du ciel et de l’eau, la variation infinie de leurs reflets conjugués sont à la base des émotions qu’il nous invite à partager.



 
Jean-Claude Pallier est résolument figuratif, attaché à la justesse des perspectives, au réalisme des situations : ombres et lumières, allures et détails des navires, accord des mouvements du ciel et de la mer.
 
Mais son style nous plonge dans le paradoxe :
  • des motifs du quotidien traités dans des compositions originales : par leur point de vue au sens physique du terme, souvent au raz des flots, par leur cadrage issu de sa culture photographique : sujets coupés, serrés, ou perspectives  « grand spectacle ».
  • l’ambigüité d’une écriture proche de l’hyper-réalisme qui fait hésiter le lecteur qui s’approche à toucher la toile, pour ensuite réaliser sa méprise devant les coups de pinceaux finalement très enlevés, une peinture sans épaisseur, qui garde l’apparente simplicité de ses premières aquarelles.
  • la dualité de teintes et éclairages puissants sans pour autant se laisser aller à aucune agressivité ou saturation.

Il étaye son travail de documents, croquis ou photos, qu’il glane lors de ses balades ou de ses embarquements.

Il peint au calme en atelier, à quelques centaines de mètres de la côte, dans le bruit du vent et des roulements sourds de la houle.





 

Jean Claude Pallier est:
  • Societaire le la Fondation Taylor
  • Sociétaire de l'association 25 artistes pour l'espoir
  • Membre du Yacht Club de La Baule
  • Membre de l'association Eric Tabarly